Les entreprises ainsi que les salariés doivent encore une fois s’adapter à un nouveau rythme et mettre en place de nouvelles normes de flexibilité.
Une d’entre elles est le chèque télétravail. Un chèque de 600€ pris en charge par l’employeur et défiscalisé par la suite, compensant les dépenses faites par vos collaborateurs, dues au télétravail.
Bien que certaines entreprises aient pris les devants en proposant diverses solutions à leurs collaborateurs, d’autres ont encore du mal à trouver leurs marques.
Un outil de rétention pour vos collaborateurs
Concrètement, c’est pour quand ?
Ce chèque télétravail est pressenti pour être introduit d’ici la fin de l’année 2022 et pris en charge par l’employeur. Laissant encore du temps aux entreprises pour s’adapter et instaurer potentiellement leurs organisations hybrides, ce chèque visera les salariés ayant besoin de matériels spécifiques au bon fonctionnement de leur activité (support ordinateur, casque audio, micro, forfait téléphonique, forfait internet…). L’extension de l’allocation forfaitaire de télétravail (charges à caractère spécial inhérentes à la fonction ou à l’emploi) déjà existante à d’autres usages serait également une des raisons supplémentaires de la mise en place de ce chèque (Capital).
Les infrastructures des entreprises sont prévues pour travailler, le domicile de vos salariés l’est moins (c’est peu dire). C’est ce dont s’est rendu compte Frédérique Lardet, députée LREM d’Annecy, ayant proposé la mise en place de ce chèque télétravail, encensant le travail à distance dans les meilleures conditions possibles.
Si cette proposition de loi est acceptée, les entreprises vont-elles l’intégrer au contrat de travail comme un nouvel avantage salarié ? Avec l’arrivée de la génération Z sur le marché du travail, c’est un avantage qui peut peser sur la balance de votre recrutement ou de votre culture d’entreprise par exemple (et non la génération Z, n’est pas la génération Zemmour). Les nouvelles générations étant plus impactées par leurs missions et avantages au quotidien que leur salaire véritable, ce titre-télétravail peut être en passe de devenir une nouvelle section dans la future rédaction de vos contrats. 84% des jeunes diplômés prônent le bien-être au travail, contre seulement 46% qui mettent en avant la rémunération, selon Paccioli.
La nouvelle tendance ne sera (bientôt) plus de titres-restaurants, parlons titre-télétravail.
Travailler chez soi oui ! Mais dans quelles conditions ?
Malgré l’indemnisation versée par certaines entreprises de 2.50€ par jour télétravaillé, ce n’est malheureusement pas suffisant. Les salariés ressentent un trop fort décalage dans leurs moyens au quotidien.
72% des salariés estiment avoir un environnement et un matériel adéquat pour travailler depuis leur domicile. Dans le même temps, seulement 20% de ces mêmes salariés témoignent d’une prise en charge par l’entreprise des surcoûts liés à ce mode d’organisation. (Anact)
Les entreprises aussi essaient d’adapter leurs locaux au télétravail, que ce soit pour les visioconférences comme pour l’organisation en général. Cette phase de transition va prendre un certain temps et c’est pourquoi ce chèque ne verra pas le jour avant la fin de l’année, au minimum.
L’encensement du télétravail se généralise et ça se comprend. Tout est là pour qu’un salarié en télétravail soit aussi autonome qu’un salarié en présentiel, et là est le véritable objectif. Des outils digitaux de suivi et d’analyse des compétences en temps réel sont déjà implémentés dans de nombreuses entreprises et font l’objet de réel canal de communication d’engagement entre vos collaborateurs et votre entreprise.
Des outils digitaux pour simplifier les tâches des entreprises existent et s’implémentent de plus en plus, pourquoi pas un titre-télétravail en supplément ?
Résumé :
D’ici fin 2022, les entreprises envisagent d’utiliser ces titre-télétravail visant à équiper au mieux les salariés en remote (support d’ordinateur, micro, forfait téléphonique…). Cette annonce fait suite à la généralisation du télétravail depuis la crise sanitaire et incite les salariés qui préfèrent travailler de chez eux tout en conservant une productivité importante. Réduction des transports, bien-être, équilibre vie professionnelle et personnelle, tout est aligné pour que ce chèque de 600€ soit une aubaine autant pour les salariés que pour les entreprises.
Sources :
SUDOUEST
BOURSORAMA
LADEPECHE
PACCIOLI
ANACT