Une startup signifie littéralement “société qui démarre”. C’est à partir des année 1920 qu’on constate un fort intérêt pour les startup, d’abord à Wall street, avec la radiomania (période clé de l’histoire boursière caractériser notamment par un investissement massif dans les société qui diffusent des émissions de radio ou qui produisent des équipement pour la TFS).
On peut ainsi en déduire que les premières startup à naître sont celles de la Silicon Valley. C’est en 1990 que le terme de “startup” devient lui populaire. Durant cette décennie on note une forte hausse des naissances de startups. Un “pic d’engouement pour les startup” a lieu entre 1887 et 2001.
“Organisation temporaire à la recherche d’un business model industrialisante, rentable et permettant la croissance. » peut définir les startups selon Steve Blank, entrepreneur, éducateur, auteur et conférencier américain. On note, par là, la différence entre les entreprises et les startups. Là où les startups tentent d’expérimenter un business model en testant son marché, l’entreprise optimise son business model et tire un profit afin de supporter ses coûts et rémunérer ses actionnaires.
Le modèle startup
Eric Ries dans son œuvre “Devenir une entreprise moderne en adoptant le management entrepreneurial » nous expose dans Lean Startup, sa théorie où une startup peut “s’appréhender comme une institution humaine conçue pour créer un nouveau produit ou service dans des conditions d’incertitudes extrême.” Il nous explique par là, d’un ton très général que n’importe qui peut se retrouver dans le monde de l’entreprenariat, et ce indépendamment de son titre ou du poste qu’il occupe.
La recette d’une bonne startup
Pour faire de votre startup une futur grande entreprise, plusieurs ingrédients sont à prendre en compte. Il vous faut bien évidemment votre réseau et votre équipe, un équipage qui partage vos valeurs et vos ambitions ainsi qu’un réseau d’experts. Un modèle économique et l’offre, un produit/service/modèle économique innovant, de gagner dans le combat face à vos concurrents. L’attraction, il est important de savoir attirer les utilisateurs, de savoir vous donner un nom et faire parler de vous. Le marché et la stratégie, d’avoir une image de la tendance du marché et de sa taille, de pouvoir ainsi révéler votre futur.
Contrairement à ce que beaucoup pense, ce n’est pas la taille ou l’âge qui font d’une entreprise une startup, c’est le besoin (fort) d’un financement et la perspective d’une (forte) croissance. Une startup doit, pour grandir, tout d’abord tester son marché, cette phase de test est appelée “Lean startup” ou on expérimente son produit directement auprès de la cible. Cela permet de pouvoir recueillir les informations (mais surtout les critiques) de votre produit et de votre business model.
Il est important pour les startup de pouvoir être capable de faire face au changement, les changements dans ce monde sont souvent synonymes d’évolutions. C’est une constante recherche de l’optimisation de votre produit/solution qui vous permettra d’arriver à la demande du client.
Les startups, un monde “trop fermé”
Antoine Gouritin, ancien salarié de startup et essayiste, émet dans son œuvre “Le startupisme: le fantasme technologique et économique de la startup nation”, une forte critique du monde des startups. Il explique à travers celle-ci que, certes, le succès de nombreuses startups est mérité, mais que, cependant, de nombreux “mythes” autour du “startupisme” persistent encore aujourd’hui. Après avoir émis que les startups constituent un monde qui ne tolère que très peu la critique, il nous explique que c’est un “cercle fermé ». Journaliste spécialisé dans l’analyse des modèles économiques basés sur l’innovation technologique, Antoine Gouritin nous explique que le “modèle d’innovation ainsi promu demeure l’apanage d’une élite issue d’une sélection d’écoles d’ingénieurs ou de business schools biberonnant ses étudiants aux techniques du management néolibéral.” Une forte critique où il illustre certains effets pervers que le modèle start-up peut avoir.
Conclusion
Malgré ces nombreuses critiques, la “startup nation” à su s’imposer à travers le temps, et ce au-delà de ses espérances initiales. Faut-il cependant croire à l’avenir de la French Tech ? Tout porte à croire que oui, malgré la crise, la French Tech ne cesse d’accélérer et de grandir. Plusieurs défis lui font cependant face, tels que la création de filières d’éducation dédiées, il est important de pouvoir accompagner les plus ou moins jeunes talents dans ce nouvel eldorado. Trop peu de filières sont mises en place afin de permettre aux jeunes de s’engager dans le nouveau monde, dans des métiers qu’ils ne connaissent pas encore. C’est à eux de construire l’avenir, il est alors important de les pousser vers cela.