Flexibilité au travail : une norme que tout le monde accepte ?
De nos jours, le terme flexibilité au travail prend un autre sens qu’avant la crise sanitaire. On en parle à tout va, pour toute taille d’entreprises mais est-ce vraiment devenu une norme pour tout le monde ?
La mobilité des employés en entreprise est devenue un sujet à part entière dans les discussions. Avant la crise sanitaire, la norme était le présentiel hormis pour raisons personnelles (maladie, transports, obligation familiale etc.).Aujourd’hui, on peut choisir notre lieu de résidence comme lieu de travail 1,2, voir les 5 jours de la semaine sans aucun problème. Enfin pas tout à fait …Justement c’est là que le conflit de générations se fait. D’après un sondage de OpinionWay pour Slack, 57% des moins de 35 ans sont prêts à changer d’employeur si celui-ci venait à proposer un retour en présentiel à 100%.
Avez-vous déjà entendu parler de « bleisure ». Mais qu’est-ce que signifie « bleisure » ? C’est la conciliation parfaite du business et des loisirs. Une pratique mettant en lien un lieu de résidence similaire à celui d’un lieu de vacances et le télétravail. C’est une ouverture à la mobilité que 2 entreprises sur 3 cautionnent et cela donne un vrai tournant au télétravail et à la flexibilité que peuvent se permettre les employés. Travailler d’une région, et avoir des locaux en physique dans une autre. C’est du jamais vu dans l’organisation que les entreprises (grandes comme petites) bataillent à mettre en place.
C’est en effet une organisation à optimiser pour toutes les entreprises validant cette nouvelle norme de flexibilité. Elles doivent désormais prévoir un environnement de travail plus souple permettant à tous les employés une réception de toutes les informations nécessaires à l’avancée de leurs missions.
Les managers se doivent de trouver des alternatives de type co-working ou tiers lieux suivant les situations à l’instant T de leurs talents. Ils doivent également définir un nombre de jours de télétravail au préalable (par mois ou par semaine) en fonction des besoins de leurs talents et de leurs envies d’instaurer cette culture dans leur entreprise. C’est un parti pris important autant pour les chefs de secteur que pour leurs organisations qui vont être bousculés du tout au tout. Heureusement, des outils ont fait leurs apparitions rendant cette phase d’adaptation plus vivable et permettant une visibilité sur ses collaborateurs malgré tout. (Plateforme de suivi de ses collaborateurs, logiciels de réunions à distance, plateforme de partage de documents …)
Une crise sanitaire à 2 visages
Lors du premier confinement, le mental des personnes étant en télétravail a été fortement impacté négativement dû au manque de contacts extérieurs et à un mode de vie totalement nouveau. Des outils peu adaptés au télétravail au départ, une situation inédite, les entreprises étaient tout aussi dépassées que les salariés durant cette période.
Après une phase d’adaptation, les entreprises se sont rendu compte que le télétravail pouvait être une chance. Moins de transports et bouchons, réduction des émissions de gaz à effet de serre, augmentation de la productivité des équipes et une communication fluidifiée.
Tous ces nouveaux outils amenés par la crise sanitaire ont été optimisés depuis et apportent un confort à ces utilisateurs aujourd’hui. Ils ont comme conséquence sur les employés, un bien-être au travail qui impact le moral(cette fois-ci positivement). La crise sanitaire a apporté ce qu’elle a de pire à nous offrir, néanmoins les entreprises ont retourné la tendance pour faire de l’environnement de travail de leurs employés, un espace vivable et agréable au quotidien.
La tendance tardive de l’inclusion et des sujets éthiques et RSE
Les sujets d’inclusion au travail et d’éthiques arrivent enfin en entreprise en 2021. Vraiment ?
Il a fallu malheureusement plusieurs décennies pour que les consciences évoluent, heureusement dans le bon sens, mais que l’attente fût longue. Aujourd’hui la plupart des entreprises (grandes comme petites) ont mis en place des chartes d’éthiques, RSE, de conditions de travail, environnemental rendant l’environnement de travail ouvert à tous, adapté et plus sain. La mise en place de ces chartes permet de mettre des mots sur le harcèlement moral et/ou sexuel, les pratiques inappropriées sur le lieu de travail, la représentation de la communauté LGBTQIA+ …
Quelques chiffres : En France, les collaborateurs évoluant dans un environnement inclusif ont plus de chance d’être heureux au travail et sont 2fois plus susceptibles de trouver un bon équilibre vie pro-vie privée. Ils résistent également mieux au stress : seulement 23% des employés des entreprises non inclusives ont déclaré qu’ils pensaient que leurs managers les soutiendraient lorsque les choses se compliqueraient contre 77% pour les sociétés inclusives.
Une tendance RH oui, mais une tendance RH qui ne commence qu’aujourd’hui. Les efforts sont encore trop faibles pour avoir une quelconque analyse de grande échelle sur ces sujets, qu’ils soient RSE, éthiques ou environnementaux.
Digitalisation et numérisation des processus toujours pas démocratisée ?
La tendance du numérique est, en effet, toujours tendance puisque beaucoup d’entreprises ont encore du mal à passer le pas des nouvelles pratiques digitales. Les processus sont encore trop longs, rien n’est automatisé, les recrutements sont également gérés de manière artisanale et les EXCEL, n’en parlons pas (chez Klara c’est notre hantise) !
Manque de budget ? Manque de temps à y consacrer ? Chez Klara nous pensons plus à un manque de visibilité marché et des solutions qui y sont proposées. Les petites entreprises (start-up)sont là pour répondre aux besoins de ces grandes entreprises. C’est notamment ce que mettait en avant notre dernier article sur les start-up innovantes que vous pouvez consulter ici: Start-up et RH : Ils misent tout sur l'innovation et ils ont raison !