Le talent management tend à devenir de plus en plus le nerf de la guerre du « monde d’après ».
Le sens du travail reprend le dessus pour les jeunes et moins jeunes diplômés qui n’en peuvent plus de ne pas percevoir l’impact de leur travail quotidien.
Moins on est bons plus on montera vite !
Vous connaissez le principe de Peter de Laurence J. Peter et Raymond Hull, selon lequel les personnes les plus incompétentes sont promues à des postes de manager et surpayées.
Le meilleur exemple de cet adage est la consigne donnée par Larry Ellison, co-fondateur chez Oracle, à ses RH de poser la question en entretien de recrutement : « Êtes-vous la personne la plus intelligente que vous connaissez ? » en cas de réponse positive il poursuivait le cycle sinon il était écarté. C’est sans doute la meilleure manière d’engager les personnes les plus arrogantes plutôt que les plus compétentes. Restons attentifs à bien discerner la différence entre confiance en soi et compétences.
D’autre part, le mythe selon lequel le travail dur paye est en partie faux alors qu’il demeure bien présent dans l’inconscient collectif !
Travaillez dur mais sans oublier l’essentiel
La croyance d’après laquelle ceux qui travaillent dur, pendant que les autres perdent du temps dans les small talks, seraient plus rapidement promus, est fausse.
Les small talks, à la machine à café ou pendant les interminables déjeuners, peuvent effectivement paraître comme une perte de temps indéniable sous le prisme de la productivité. Néanmoins en repensant bien, ce sont les seuls moments offs au travail permettant de découvrir les passions et de tisser un lien de confiance entre salariés et managers.
Les composantes du Talent Management
La promotion implique deux éléments, principalement les compétences du salarié à pouvoir assumer le nouveau job bien sûr, mais surtout le lien de confiance tissé entre le manager qui promeut, et le salarié. Or ce lien de confiance se tisse mieux pendant les small talks et les évènements informels au cours desquels le salarié se montrera sous un nouveau jour.
Conclusion
Si nous simplifions dans la réalité, il y a trois choses qui aident à progresser dans le monde du travail : le travail/les compétences (justement), la confiance qu’on inspire et le réseau.
Le tout est de savoir trouver le bon équilibre autant pour le salarié que pour le manager entre les phases de travail intense et le relâchement indispensable à la suite des rush. Pour cela les organisations ont besoin d’instaurer des environnements de travail sains.